Il s’agit ici d’un procédé différent de mes deux versions de Psychose précédentes. J’ai projeté et re-filmé chaque plan du film à l’endroit de mon décor en carton qui correspond au plan d’un point de vu spatial.
Archives de catégorie : Vidéo
Psychose II
Quand j’ai une idée, j’aime la décliner de différentes manières. C’est le cas ici avec ma vidéo Psychose en Carton. Ce deuxième volet a été réalisé quelques semaines après le premier. Il s’agit d’un stop motion avec toujours la même bande son et les mêmes plans et cadrages. Je pense que l’intérêt se situe dans le changement de rythme qui est plus saccadé et il y a dans ce rythme étrange quelque chose de perturbant. J’ai aussi décidé de donner le rôle de la victime et du tueur à d’autres personnes et on voit comme le choix de l’acteur peut influer sur le résultat. Je remercie énormément Laurine Couëffé et Sirine Lekbir mais aussi Lucie Derambure pour m’avoir aidé de nouveau !
Psychose en Carton
Salutations, j’ai peu posté récemment parce je n’ai plus vraiment le temps avec la prépa. Mais me revoilà avec un nouveau projet. Au départ je voulais créer un décor en carton dans lequel je projetterais une vidéo. Je voulais un extrait de film à suspens pour créer un décalage entre le décor et la projection. Le plus évident m’a semblé de choisir la scène de la douche de Psychose. En effet, cette scène est pertinente puisqu’elle se suffit à elle même. Pas besoin d’avoir vu le film pour la comprendre, même si de toute manière tout le monde la connait plus ou moins. J’ai donc commencé par construire mon décor en carton, ce qui m’a pris énormément de temps : 3 semaines… bonjour la productivité ! Puis j’ai changé d’avis et j’ai décidé de tourner la scène de la douche avec de vrais acteurs. Ce projet comporte donc trois déclinaisons à partir de la même scène de psychose : la première, qui est présentée ici, est une version filmée, la seconde sera un stop motion et pour la dernière, je projetterais la scène originale de psychose sur mon décor et je filmerais l’effet rendu par cette projection.
Nous avons donc tourné pendant les vacances de la Toussaint. Quand je suis arrivée le matin du tournage, j’ai vu la CPE et des amies nettoyer le sol inondé. En effet il n’y avait plus d’électricité ce qui ne m’arrangeait pas tout à fait. D’une part, parce que j’avais bêtement oublié d’imprimer les captures d’écran qui me servaient de storyboard et qui étaient cruciales pour pouvoir travailler et d’autre part, parce que j’avais besoin d’un éclairage pour créer un fort contrejour sur le visage du tueur afin d’avoir le même effet que dans le film. Pour le storyboard, je remercie la CPE qui me a très gentiment imprimé toutes les feuilles, et pour recréer l’aspect sombre produit par le contrejour sur le visage du tueur, j’ai recouvert le visage de mon amie d’un tissus noir qui trainait.
Je remercie énormément Auriane pour avoir joué la victime et Flavie pour avoir été la tueuse. Également Lucie et Laurine qui m’ont beaucoup aidé lors de la réalisation.
Dino déesse
Dans quelques semaines je rentre en classe d’approfondissement en arts plastiques (qui prépare à l’entrée en école supérieure d’art) au lycée Pablo Picasso. Pour la rentrée nous avons quelques devoirs à faire. Parmi eux, il faut réaliser un projet de grande dimension. J’ai mis beaucoup de temps à savoir quoi faire et c’est en gribouillant sur mon carnet que je me suis dit que j’allais créer un vêtement ample, entre la cape et le poncho avec un masque, le but étant de créer un vêtement qui fasse un peu rituel et évoque différentes civilisations. Je voulais aussi qu’il tourne bien. Je ne me suis pas documenté parce que je ne voulais pas recréer à ma sauce une tenue traditionnelle qui existe déjà mais je voulais créer quelque chose qui soit propre à mon imaginaire. Ça peut donc rappeler certaines tenues traditionnelles tout en ne s’apparentant à rien. Pour commencer ce projet, je suis allée au marché d’Argenteuil pour acheter de quoi créer ma tenue. J’ai flashé sur un magnifique tissus dinosaures. J’ai aussi choisi deux autres tissus car je voulais avoir un mélange de motifs. J’ai également acheté des fleurs artificielles pour faire une couronne et un col qui allait parfaitement dans l’esprit de ma future tenue.
De retour chez moi j’ai découpé chaque tissus en en forme de losanges et je les ai assemblés avec une machine à coudre. Dit comme ça, ça parait simple mais la machine à coudre n’était pas très coopérative et c’était difficile de coudre deux bandes en une seule fois sans que le fil casse. J’ai ensuite assemblé les fleurs entre elles pour former la couronne. Je voulais aussi créer un masque mais je n’étais pas satisfaite de mes tentatives et j’ai finalement utilisé un masque en carton que j’ai peint et décoré. Puis j’ai réparé un collier scorpion fait il y a longtemps et je lui ai rajouté des dinosaures pour faire un rappel avec le tissus. Ma cape-poncho s’attache à l’aide de rubans. On peut également la porter en jupe portefeuille.
En plus des photos qui sont un peu statiques, pour montrer l’ampleur du vêtement, comme il bouge et comme la cape ou la jupe tournent bien, j’ai voulu me filmer en mouvement mais ça semblait vraiment bizarre et c’était difficile de ne pas rigoler. Pour accentuer l’atmosphère étrange, j’ai rajouté une bande son qui fera saigner vos oreilles. J’ai enregistré des bruits avec tout ce que je trouvais : didgeridoo, guitare tortue, piano, percussions, etc. J’ai ensuite tout mixé ensemble mais sans chercher à composer une musique et en les laissant à l’état de bruit. Vous pouvez aussi regarder la vidéo en coupant le son et en écoutant Pastime Paradise de Stevie Wonder car c’est ce que j’écoutais en faisant le montage vidéo et je trouve que ça ne rend pas trop mal. En regardant le résultat final, je suis étonnée moi-même par l’étrangeté de cette vidéo, mais bon, ça accentue le côté bizarre de la tenue et ma mère trouve que ça lui rappelle la danse expérimentale des années 1910/1920 (notamment Mary Wigman).
Je n’étais pas très inspiré pour trouver un titre puis je me suis dis que comme il s’agissait d’un sorte de tenue de rituel, et comme une amie m’a comparé à une déesse en voyant la photo, je me suis dis que j’étais une sorte de déesse des dinosaures.
C’est pas dieu qui a tué Lila
https://youtu.be/8RMpXPcbWVk
Pendant les vacances d’été passées chez mes grands parents, avec Florian le copain de ma sœur et ma cousine Élodie nous avions très envie de réaliser un petit film. Le scénario imaginé dans l’esprit du Cluedo est simple : dans une maison d’artistes (douteux) Lila Disparu une jeune fleuriste, soeur jumelle d’Amélie Disparu, poétesse, a été tuée. Moussa Razay le sculpteur, Laure Durin la pianiste, Nikolai Delouille le danseur, Giovanni Dionimetre le guitariste, Louis-Henri De Montigny le peintre, et L’Écrivain se soupçonnent tous. Mais qui a tué Lila ?
Tout a été réalisé en cinq jours environ. Un énorme merci à Florian, Elodie, Christophe, Jacques, Hannah, mon père, ma mère et mes grands-parents pour ce petit film de vacances bien sympathique !
Le rêve
Je ne sais pas exactement comment m’est venue cette idée mais à cette période j’écoutais beaucoup Björk. Je l’admire énormément pour sa musique mais j’aime aussi beaucoup les tenues qu’elle porte. Dans le clip Venus as a Boy, elle a dessiné des petits points au dessus de ses sourcils et ça m’avait donné envie de travailler sur du maquillage, comme ça, assez simple mais original. Depuis longtemps j’avais aussi eu envie de créer une série de photos un peu surréalistes. J’ai donc décidé de mélanger mes deux envies pour créer un univers rappelant celui du rêve. Pour une fois j’étais uniquement celle qui prenait les photos. Au début, j’ai imaginé et photographié différentes situations surréalistes. Alors que je photographiais Sirine dans ma buanderie, on s’est rendu compte que l’ambiance créé par le son du projecteur que l’on doit frotter pour qu’il s’allume était assez chouette et on s’est dit que ce serait une bonne idée de filmer l’effet produit. À partir de ce moment je n’ai presque fait que filmer. Ce projet est donc à la fois un projet photo et vidéo mais c’est finalement la vidéo qui a pris le plus d’importance. Au montage, j’ai vraiment voulu retranscrire un univers onirique, en mélangeant des passages assez longs où l’on s’ennuie et d’autres plus captivants. Avec des sons, des rires et des situations incompréhensibles ! Pour la bande son, je me suis filmée en train de jouer du piano de manière aléatoire. Quand j’étais petite et que je débutais le piano, j’adorais faire ce genre d’improvisations et faire semblant que j’étais une pianiste contemporaine. J’ai évolué depuis et je sais heureusement que la musique contemporaine ne ressemble pas à ça, mais ça m’amuse toujours. Cette musique, qui n’est pas faite pour être agréable, lie les éléments entre eux et rend le film encore plus étrange.
Un grand merci à Sirine, Roxane et Emeline ! À la prochaine !
Parking Party
J’avais acheté un pot de grosses craies et j’avais envie de les utiliser pour un projet de street art. J’ai donc eu l’idée de réaliser une sorte d’installation-performance dans un parking voisin. C’est un lieu de passage qui sert de raccourci pour accéder à la maternelle, à l’école primaire, à la mairie et au marché. Des enfants y font parfois du vélo ou du roller, des jeunes squattent souvent sur un banc juste à coté mais c’est un endroit qui m’a toujours semblé un peu lugubre. Pour cette raison, j’ai eu envie d’en décorer le sol de motifs gais et ludiques, avec des éléments visuels qui créent des parcours dans ce décor.
Comme la surface est importante, j’aurais difficilement pu travailler seule. J’ai donc sollicité mes amies Roxane et Émeline pour m’aider à faire les dessins à la craie et à documenter la réalisation de ce projet. J’ai également accepté l’aide de Luce et Léonard, des enfants que je connais qui habitent juste en face du parking. J’avais une idée assez précise de la composition générale de mon projet aussi j’ai décidé de leur laisser tout un espace libre au sein de cette composition où ils ont pu réaliser ce qu’ils voulaient. Plus j’apprends à collaborer avec les autres sur mes projets, plus j’arrive à accepter les compromis comme un enrichissement de mon travail.
Nous avons travaillé toute la journée. Nous étions tous très concentrés mais il y avait néanmoins une ambiance joyeuse et festive. Nous nous sommes bien amusés en jouant avec notre interminable marelle. De temps à autres, des gens qui passaient par le parking nous adressaient la parole et s’enthousiasmaient du projet.
Nous avons pris de nombreuses photos et vidéos tout au long de la réalisation. Pour les prises de vues, nous nous sommes notamment amusés avec un cadre que nous avons trouvé et qui permettait de produire un effet intéressant avec ce décor que nous avions crée, un peu comme si nous étions de l’autre coté du miroir, dans un univers parallèle à celui de ce parking d’ordinaire triste et froid.
J’ai réalisée deux versions du making of : une longue et une courte. J’ai sonorisé les deux films avec des musiques de jeux vidéos pour évoquer les aventures virtuelles que l’on peut vivre, notamment par le jeu lorsqu’on est un enfant, en stimulant son imaginaire avec ce genre de décors.
Celui-ci a tenu au moins deux semaines, s’atténuant au fur et à mesure qu’il pleuvait. Puis il a fini par s’effacer complètement. J’envisage de faire une nouvelle Parking Party où je convierais un plus grand nombre de gens pour créer un évènement encore plus créatif et festif.
Mon amie Émeline a une page Facebook où elle poste toutes ses super photos ! Passez voir son travail ici.
Travaux Personnels Encadrés
L’année de première, l’année des TPE ! Les TPE, qu’est-ce que c’est ? Ce sont les Travaux Personnels Encadrés. Durant la moitié de l’année environ, par petit groupe, on réalise un travail approfondi sur un sujet. Je n’ai d’ailleurs pas bien saisi le terme « personnel » de TPE puisque c’est un travail collectif.
J’ai travaillé avec Maud et Mélanie. Notre TPE est basé sur la couleur au cinéma. La problématique est « Quel est la signification du choix de la couleur au cinéma ? » (en se concentrant sur les cinquante premières années après l’arrivée de la couleur).
En plus de réaliser un exposé avec une réponse complète au sujet, nous devions créer un projet d’art sur ce thème.
Nous avons donc réalisé ce petit court métrage en stop motion (j’aime vraiment faire des stop-motion). Toutes les images ont été retravaillées une par une : je vous laisse imaginer l’ampleur de la tâche. J’en ai profité pour faire plein d’expériences visuelles.
J’ai également composé la musique. J’avais descendu mon ordinateur dans ma cave (où se trouve mon piano) pour jouer tout en regardant la vidéo en même temps, histoire d’arriver à caler la musique sur le film.
J’espère que notre réalisation finale vous plait !
Voilà !
Le camoufleur
Me revoilà pour un nouveau post ! Cette fois-ci j’ai collaboré avec Hélène pour un projet qui avait pour thème le camouflage. Nous avons tout de suite pensé à faire un film. Pour le réaliser nous nous sommes vu cinq ou six fois. Malgré qu’Hélène se plaigne qu’elle n’ai pas eu beaucoup de temps pendant les vacances à cause de ça (haha, tu est dénoncée Hélène) on a vraiment pris plaisir à le faire. Les faux raccords entre les scènes sont voulu, on s’est dit que, quitte à faire dans le burlesque, autant aller jusqu’au bout. Merci à Manon, Sirine et Roxane qui ont été d’une grande aide sur le tournage.
Bon visionnage :)
Le nouveau petit chaperon rouge
Un stop motion de Sara Lachiheb.
Ce stop motion n’est pas de moi ! C’est le stop motion de Sara, une amie de ma classe, dont je vous montre le travail avec son autorisation. Le sujet pour ce projet était « La folie des échelles ». Elle voulait faire un stop motion avec le petit chaperon rouge et son chat, et comme j’adore me faire prendre en photo (non, ce n’est pas du narcissisme, enfin pas trop… j’espère ?) elle m’a demandé si je voulais bien être son petit chaperon rouge ! Alors évidemment j’ai accepté ! Et voilà son court métrage du « Nouveau petit chaperon rouge » qui est vraiment excellent !