Les oiseaux

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Depuis toujours j’adore l’idée d’écrire des histoires, de créer des bandes dessinées. Ça part toujours d’une super idée, et je commençe avec plein d’énergie. Et puis je m’applique beaucoup pour les deux premières cases et après ça finit toujours inachevé dans un tiroirs. Jusqu’ici, je n’avais jamais réussi à terminer aucune histoire ou bd. Et puis j’ai crée ces oiseaux dans mon carnet à dessin : je leur ai donné des caractéristiques physiques et des personnalités différentiables et j’ai eu très envie de leur créer une petite bd. Mais ce qui m’avait toujours bloqué jusqu’ici, je crois, ce sont les dialogues pour lesquels je ne suis pas très douée. Alors j’ai choisi de faire une série de courtes bd muettes, mettant mes petits oiseaux en scène. Comme il fallait faire tamponner nos travaux pour le bac et que je n’étais pas trop en avance, je n’ai pas eu le temps d’en créer beaucoup. J’ai donc décidé de me concentrer sur la naissance de mes oiseaux avec l’idée de poursuivre leurs aventures plus tard car je les aime bien, mes petits oiseaux.

Florence à Florence

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Cette année j’ai achevée ma dernière année au lycée où je suivais la spécialité arts plastiques avec une option histoire des arts. Dans le cadre de mes options j’ai pu réaliser trois super voyages en Italie. En seconde à Rome, en première à Venise et en terminale à Florence. Ces trois voyages étaient très enrichissants. Venise est le voyage qui m’a le plus marqué, mais c’est pour une grande part car j’avais toujours rêvé d’y alle. J’avais réalisé des petits carnets de voyage en seconde et première mais rien de sensationnel. Cette année, du 9 au 14 mars nous sommes partis à Florence, c’était mon dernier voyage et je me suis dis que j’allais m’investir un peu plus dans la réalisation de ces carnets.  Surtout que si je le réussissais bien, je pouvais le présenter au bac et qu’en plus, nos professeurs organisaient un concours de carnet (que j’ai eu la chance de gagner). Comme nous avions deux semaines pour le réaliser, j’ai tout donné pour finir à temps (en me couchant parfois à 4h du matin, haha). J’ai voulu créer un carnet un peu interactif, beaucoup de photos peuvent être soulevées et j’ai fait une sorte de poupée en carton me représentant dans mes tenues de chaque jour qu’on peut balader dans le carnet. Je voulais vraiment que ce soit plaisant à regarder et que ça me rappelle le voyage dans ses moindres détails (vu ma mauvaise mémoire). Voilà donc des photos de l’intégralité de mon carnet !

La course au lapin

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Cette année je me suis inscrite au concours des Arts Décoratifs de Paris. Je suis arrivée jusqu’à la dernière épreuve où je n’ai pas été retenue. Pour la première épreuve, nous devions réaliser un projet correspondant au sujet « 50 m ». Nous avions un format de 10 feuilles A3 imposé.

Pour ce projet, j’ai voulu jouer sur le double sens de 50 m qu’on peut comprendre comme 50 mètres ou 50 “m”. J’ai donc choisi de photographier un parcours de 50 mètres en avançant d’un mètre à chaque fois et en intégrant dans mon décor des éléments correspondant à un mot commençant par la lettre m.
J’ai travaillé dans mon jardin : je suis partie du perron et tous les mètres, j’ai posé un objet dont la première lettre est un m. J’ai réalisé cette opération 50 fois, sur 50 mètres. Au préalable, il a bien entendu fallu sélectionner et dénicher les 50 objets en « m ».

Ce choix a été déterminé par l’atmosphère que je voulais donner à ce parcours et qui m’a été inspirée par un rêve : c’était le jour de Pâques et en guise de chasse aux œufs, nous devions, avec mes cousins, creuser la terre pour en exhumer des jouets et d’autres objets incongrus. À la fin, nous devions courir jusqu’à la porte bleue pour remporter un lapin.J’ai donc cherché à rendre une ambiance un peu mystérieuse, notamment en forçant les contrastes de mes images, en les encadrant d’un halo sombre et en saturant un peu leurs couleurs.

Les objets ou les personnages correspondants à ces mots en “m” ne s’intègrent pas tous de la même manière dans le parcours. Certains semblent posés négligemment sans être vraiment à leur place, d’autres sont placés en suspension. J’ai notamment pensé aux objets incongrus que l’on doit ramasser dans les décors des jeux vidéos. Cela m’a donné l’idée de signaler visuellement les objets dans le décor par des marques que j’ai rajouté à la main sur les tirages avec un feutre blanc. Mais contrairement à l’uniformité des interfaces de jeu vidéo, j’ai essayé de varier ces marqueurs. Les mots en “m” sont par ailleurs photographiés en gros plans qu’on peut voir en soulevant la photographie du parcours. Sur ces photos de détail, j’ai écrit à la main, toujours en blanc, le nom des objets. Là encore, j’ai préféré la variété à l’uniformité et j’ai profité de l’exercice pour m’essayer à différentes manières de typographier ces mots.

Ce parcours de 50 mètres en 50 images peut être monté en stop motion. Dans l’idéal, j’aurais voulu pouvoir réaliser une animation interactive où on se déplacerait dans l’espace par à-coups, un peu comme on le fait sur Google Street View et où on pourrait cliquer sur le objets pour les voir et peut-être même les collecter. Pour accompagner mon projet, j’ai rajouté une carte qui montre le parcours réalisé dans mon jardin.

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Me revoilà avec un paquet de photos ! Cette fois-ci nous devions réaliser un projet avec une sculpture en scotch. J’ai collaboré avec Sara et Maud. Cette sculpture devait rentrer dans le thème du « corps » et de la « graphie » qui formait  le jeu de mots « chorégraphie ».
Nous avions comme idée de départ de créer un humain entier que nous mettrions en scène dans plusieurs décors. Alors que nous étions en train de faire le bras, Sara a remarqué que ça ressemblait beaucoup à une tête de dinosaure. Nous sommes donc partie sur cette idée. Nous l’avons réalisé et nous avons ensuite pris neuf photos correspondant au neuf lettres du mot « dinosaure ». Par exemple le dinosaure mis en scène avec un dos, pour le « D », ainsi de suite. Nous en avons tiré une petite publication que nous avons voulu graphique pour répondre au sujet.

La folie des échelles

Me revoilà pour un nouvel article ! Cette fois-ci, je vous présente un projet que j’ai fait pendant les vacances de Noël. C’est le même sujet que le projet pour lequel Sara à rendu la vidéo (le post précédent sur le Nouveau petit chaperon rouge). Je me suis imaginée une petite histoire mais chacun peut l’interpréter comme il le souhaite. Cela se passe dans le futur, à cause de problèmes liés au nucléaire, les insectes deviennent géants et terrorisent la planète. Des scientifiques décident donc de créer des petits robots qui exterminent les insectes. À la base je voulais faire en sorte qu’ils les fassent redevenir petit en rentrant à l’intérieur de leurs corps mais je n’ai pas trouvé d’image  de l’intérieur d’un insecte et je me suis dis que si demain des insectes géants détruisaient tout, l’homme essaierait tout de suite de les exterminer et il ne chercherait pas d’autres solutions ! À la fin, les mêmes robots reconstruisent ce qui a été détruit. J’avoue que c’était horrible pour moi de chercher les photos d’insectes pour faire mon montage photo, j’en ai extrêmement peur et le simple fait de voir des trucs comme ça… Affreux !

J’ai aussi été courageuse pour prendre des photos de mon projet car il devait faire -3°c, et j’avais vraiment très froid !

Couverture pour « Pauline » de Dumas

Pour ce projet de français, il fallait créer la couverture de Pauline,  l’œuvre d’Alexandre Dumas que nous avions étudié en classe. Il fallait ensuite expliquer ses choix pour chaque élément de la couverture.
J’ai d’abord choisi de prendre plusieurs scènes, celles qui étaient les plus importantes pour moi. En première de couverture, j’ai mis en scène :
– Alfred de Nerval qui raconte son histoire à Alexandre Dumas,
– Pauline effondrée dans son cachot (avec Alfred de Nerval en train de la secourir, mais ça pourrait aussi être la scène où Horace la jette dans le cachot),
– par la fenêtre du cachot, Horace de Beuzeval tuant une jeune femme,
– le bateau naufragé d’Alfred de Nerval.
Sur le dos de couverture j’ai mis en scènes :
– la tombe de Pauline (ou on peut imaginer que ce soit la tombe de la jeune fille du début, celle dont Alfred de Nerval vient voir l’enterrement, et se rend compte que ce n’est pas Pauline),
– la tempête.
J’ai choisi ces scènes car elle me plaisaient et qu’elle recouvrent une grande partie des choses qui se passent dans le livre. Celle qui prend le plus de place est la scène où Alfred de Nerval secourt Pauline car c’est ce qui m’a le plus marqué. En montrant Alfred de Nerval qui parle à Alexandre Dumas, je voulais montrer qu’il y avait plusieurs niveaux de narration dans ce roman.