Psychose en Carton


Salutations, j’ai peu posté récemment parce je n’ai plus vraiment le temps avec la prépa. Mais me revoilà avec un nouveau projet. Au départ je voulais créer un décor en carton dans lequel je projetterais une vidéo. Je voulais un extrait de film à suspens pour créer un décalage entre le décor et la projection. Le plus évident m’a semblé de choisir la scène de la douche de Psychose. En effet, cette scène est pertinente puisqu’elle se suffit à elle même. Pas besoin d’avoir vu le film pour la comprendre, même si de toute manière tout le monde la connait plus ou moins. J’ai donc commencé par construire mon décor en carton, ce qui m’a pris énormément de temps : 3 semaines… bonjour la productivité ! Puis j’ai changé d’avis et j’ai décidé de tourner la scène de la douche avec de vrais acteurs. Ce projet comporte donc trois déclinaisons à partir de la même scène de psychose : la première, qui est présentée ici, est une version filmée, la seconde sera un stop motion et pour la dernière, je projetterais la scène originale de psychose sur mon décor et je filmerais l’effet rendu par cette projection.
Nous avons donc tourné pendant les vacances de la Toussaint. Quand je suis arrivée le matin du tournage, j’ai vu la CPE et des amies nettoyer le sol inondé. En effet il n’y avait plus d’électricité ce qui ne m’arrangeait pas tout à fait. D’une part, parce que j’avais bêtement oublié d’imprimer les captures d’écran qui me servaient de storyboard et qui étaient cruciales pour pouvoir travailler et d’autre part, parce que j’avais besoin d’un éclairage pour créer un fort contrejour sur le visage du tueur afin d’avoir le même effet que dans le film. Pour le storyboard, je remercie la CPE qui me a très gentiment imprimé toutes les feuilles, et pour recréer l’aspect sombre produit par le contrejour sur le visage du tueur, j’ai recouvert le visage de mon amie d’un tissus noir qui trainait.
Je remercie énormément Auriane pour avoir joué la victime et Flavie pour avoir été la tueuse. Également Lucie et Laurine qui m’ont beaucoup aidé lors de la réalisation.

C’est pas dieu qui a tué Lila

https://youtu.be/8RMpXPcbWVk

Pendant les vacances d’été passées chez mes grands parents, avec Florian le copain de ma sœur et ma cousine Élodie nous avions très envie de réaliser un petit film. Le scénario imaginé dans l’esprit du Cluedo est simple : dans une maison d’artistes (douteux) Lila Disparu une jeune fleuriste, soeur jumelle d’Amélie Disparu, poétesse, a été tuée. Moussa Razay le sculpteur, Laure Durin la pianiste, Nikolai Delouille le danseur, Giovanni Dionimetre le guitariste, Louis-Henri De Montigny le peintre, et L’Écrivain se soupçonnent tous. Mais qui a tué Lila ?

Tout a été réalisé en cinq jours environ. Un énorme merci à Florian, Elodie, Christophe, Jacques, Hannah, mon père, ma mère et mes grands-parents pour ce petit film de vacances bien sympathique !

 

Parking Party

J’avais acheté un pot de grosses craies et j’avais envie de les utiliser pour un projet de street art. J’ai donc eu l’idée de réaliser une sorte d’installation-performance dans un parking voisin. C’est un lieu de passage qui sert de raccourci pour accéder à la maternelle, à l’école primaire, à la mairie et au marché. Des enfants y font parfois du vélo ou du roller, des jeunes squattent souvent sur un banc juste à coté mais c’est un endroit qui m’a toujours semblé un peu lugubre. Pour cette raison, j’ai eu envie d’en décorer le sol de motifs gais et ludiques, avec des éléments visuels qui créent des parcours dans ce décor.

Comme la surface est importante, j’aurais difficilement pu travailler seule. J’ai donc sollicité mes amies Roxane et Émeline pour m’aider à faire les dessins à la craie et à documenter la réalisation de ce projet. J’ai également accepté l’aide de Luce et Léonard, des enfants que je connais qui habitent juste en face du parking. J’avais une idée assez précise de la composition générale de mon projet aussi j’ai décidé de leur laisser tout un espace libre au sein de cette composition où ils ont pu réaliser ce qu’ils voulaient. Plus j’apprends à collaborer avec les autres sur mes projets, plus j’arrive à accepter les compromis comme un enrichissement de mon travail.
Nous avons travaillé toute la journée. Nous étions tous très concentrés mais il y avait néanmoins une ambiance joyeuse et festive. Nous nous sommes bien amusés en jouant avec notre interminable marelle. De temps à autres, des gens qui passaient par le parking nous adressaient la parole et s’enthousiasmaient du projet.

Nous avons pris de nombreuses photos et vidéos tout au long de la réalisation. Pour les prises de vues, nous nous sommes notamment amusés avec un cadre que nous avons trouvé et qui permettait de produire un effet intéressant avec ce décor que nous avions crée, un peu comme si nous étions de l’autre coté du miroir, dans un univers parallèle à celui de ce parking d’ordinaire triste et froid.
J’ai réalisée deux  versions du making of : une longue et une courte. J’ai sonorisé les deux films avec des musiques de jeux vidéos pour évoquer les aventures virtuelles que l’on peut vivre, notamment par le jeu lorsqu’on est un enfant, en stimulant son imaginaire avec ce genre de décors.
Celui-ci a tenu au moins deux semaines, s’atténuant au fur et à mesure qu’il pleuvait. Puis il a fini par s’effacer complètement. J’envisage de faire une nouvelle Parking Party où je convierais un plus grand nombre de gens pour créer un évènement encore plus créatif et festif.

Mon amie Émeline a une page Facebook où elle poste toutes ses super photos ! Passez voir son travail ici.

Narration

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Ce projet a été réalisé avec la Maison du Geste et de l’Image à Paris. La consigne était de créer une narration en une ou plusieurs photos. Je me suis mise en groupe avec Mélanie, Tony, N’deye, Claire et Eloïse. L’idée était de produire une suite d’images énigmatiques qui invitent le spectateur à créer des liens logiques entre les éléments pour imaginer sa propre narration. La première image a été prise dans une pièce du sous-sol. Lorsque nous avions visité le bâtiment de la MGI, j’étais tombée sous le charme de cette pièce sombre avec un thérémine et un studio son séparé par une fenêtre. J’ai donc insisté auprès de mes amis pour qu’on essaye de prendre une photo dans cette pièce. Nous avons disposé une multitude d’objets, un peu comme s’il s’agissait de preuves dans une enquête criminelle. Tony, N’deye, Eloïse et Mélanie posent dans le studio son tandis que Claire n’apparait que dans le reflet de la fenêtre. Des trois photographies que nous avons retenu, celle-ci est ma préférée. Pour la deuxième photo, nous sommes allés à l’étage, au niveau de la baie vitrée. Cette baie est protégée par une sorte de porte vitrée que l’on peut ouvrir. On a donc beaucoup joué avec la découpe de l’espace et, ici encore, avec les reflets. Cette fois-ci c’est Tony et N’deye qui n’apparaissent qu’en reflet. Il y a une disparition progressive des personnages. Dans la dernière image, prise dans les escaliers, il ne reste que Mélanie et Eloïse, assises sur les escaliers. On voit néanmoins les reflets de Claire Tony et N’deye dans la barrière transparente de l’escalier. J’ai pris la photo au moment où pour dégager ses cheveux Mélanie a jeté sa tête en arrière. On a choisi celle-ci car elle avait un rendu plus énigmatique et un certain mouvement.

Je remercie donc Bruno Dieudonné, le photographe qui a encadré ce projet, mais aussi à ma prof d’art plastique Mme Buisson-Yip.

 

Vanité d’aujourd’hui

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Je reviens sur mon blog, cette fois ci avec un nouveau projet d’arts plastiques  ! La consigne était de réaliser une vanité d’aujourd’hui. Encore une fois j’ai demandé l’aide de ma chère amie Émeline qui a pris les photos.
J’ai voulu faire une série de photos où je me mets en scène, ce qui est déjà une forme de vanité. Pour cela j’ai constitué un univers avec de nombreux objets contemporains symboles de vanité : le crâne, qu’on retrouve dans beaucoup de photos, des miroirs, différents objets musicaux (partitions, CDs, instruments, casque, bijoux en clefs de sol) mais également des fruits, tels qu’une orange pourrie ou bien des kiwis, et des fleurs sous forme de bijoux. J’ai également intégré des symboles du pouvoir avec les médailles, de la fuite du temps avec l’horloge ou les bougies, symbole d’éphémère. J’ai aussi créé mes propres symboles de la vanité avec des objets me rappelant la mort, tels que des bouteilles d’alcool, des dinosaures en plastiques (rappelons que les dinosaures ont tous disparus) ou même différents symboles religieux.

Le matin de notre journée photo, j’ai donc préparé tous les éléments dont j’allais avoir besoin. J’ai déplacé une grande partie de mes vêtements dans ma chambre (je ne vous raconte pas l’état de la pièce après cette journée). J’ai également réagencé les meubles de mon salon pour constituer mon « studio » sur la table que j’ai déplacé près de la fenêtre pour avoir une bonne lumière.
Quand Émeline est arrivée, nous nous sommes tout de suite mises au travail. Ma grande sœur, dans le salon me regardait en rigolant, me voyant m’avachir dans tous les sens, une fleur dans la bouche un coup, reniflant une orange pourrie un autre.
Entre les changements de tenues, de décors et toutes mes idées de prises « tableaux », nous ne nous sommes pas ennuyées.

Ce qui est drôle c’est que mon idée de départ était toute autre.Je souhaitais réaliser un petit stop motion (encore un, oui, mais j’adore ça !) avec un personnage qu’on voyait évoluer parmi ces différents symboles de la vanité et qui, à la fin, mourrait mais en ayant vécu joyeusement. Il se trouve que l’ordinateur sur lequel il aurait fallu que je travaille pour monter le stop-motion n’était pas libre pendant les vacances et j’ai du trouver une autre idée. J’ai eu une première idée de photos où l’on voyait des gens s’amuser, avec à chaque fois un symbole de la vanité caché dans la photo.
Mais finalement, comme j’avais un projet de faire des photos un peu surréalistes, j’ai décidé de le réutiliser pour faire mes vanités. À travers toutes ces idées, je voulais aborder la mort d’une autre manière, moins sombre avec comme message : profiter de la vie (Carpediem) !

Travaux Personnels Encadrés

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L’année de première, l’année des TPE ! Les TPE, qu’est-ce que c’est ? Ce sont les Travaux Personnels Encadrés. Durant la moitié de l’année environ, par petit groupe, on réalise un travail approfondi sur un sujet. Je n’ai d’ailleurs pas bien saisi le terme « personnel » de TPE puisque c’est un travail collectif.

J’ai travaillé avec Maud et Mélanie. Notre TPE est basé sur la couleur au cinéma. La problématique est « Quel est la signification du choix de la couleur au cinéma ? » (en se concentrant sur les cinquante premières années après l’arrivée de la couleur).
En plus de réaliser un exposé avec une réponse complète au sujet, nous devions créer un projet d’art sur ce thème.

Nous avons donc réalisé ce petit court métrage en stop motion (j’aime vraiment faire des stop-motion). Toutes les images ont été retravaillées une par une : je vous laisse imaginer l’ampleur de la tâche. J’en ai profité pour faire plein d’expériences visuelles.

J’ai également composé la musique. J’avais descendu mon ordinateur dans ma cave (où se trouve mon piano) pour jouer tout en regardant la vidéo en même temps, histoire d’arriver à caler la musique sur le film.

J’espère que notre réalisation finale vous plait !

Voilà !

Hommage à Jacques Demy

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Pour ce nouveau projet, nous devions réaliser un hommage à un artiste ou une célébrité. Lorsqu’on nous a annoncé le projet, j’ai tout de suite su que je voulais faire un hommage à Jacques Demy car c’est mon réalisateur préféré. Pour ne rien vous cacher, j’ai vu les Demoiselles de Rochefort tant de fois que je ne saurais pas dire combien.

Jacques Demy est un cinéaste français du XXeme siècle. Dans ses films il travaille la couleur d’une manière qu’on peut trouver un peu outrancière mais qui sert à magnifier la réalité. Il utilise souvent la symétrie et l’asymétrie pour faire ressortir cette symétrie. Ses décors sont conçus de manière théâtrale et aucun objet ni figurant n’est anodin.

J’ai voulu, à ma manière, m’inspirer de son talent pour réaliser une série de photographies où je me mets en scène comme dans un film de Jacques Demy.  Certaines photos se veulent inspirées de ses films « Les Demoiselles de Rochefort », « Lola » ou « Les parapluies de Cherbourg ». J’ai aussi repris certains thèmes que Jacques Demy a souvent utilisé comme la fête foraine, le départ, les militaires, la mélancolie, les petits commerces, la musique, ou même la danse.

J’ai réfléchi à la composition mais aussi aux décors et au tenues portées. J’ai ensuite reconstitué des motifs présents dans les vêtements ou décors pour les utiliser comme fonds décoratifs. J’ai mis ces photos dans des cadres photos ordinaires qu’on pourrait imaginer placés dans le décor d’un film de Jacques Demy.

Pour réaliser ce projet j’ai demandé l’aide de mon amie Émeline que je remercie grandement. Le premier jour où nous nous sommes vu pour travailler sur ce projet, il a fallu que nous arrivions à prendre des photos dans l’esprit de Jacques Demy malgré une luminosité non adaptée et principalement en intérieur (dans ma maison qui est loin de ressembler à un décor de Jacques Demy) car dehors, la pluie était torrentielle.

Nous nous sommes donc revue une seconde fois, avec du beau temps. La majorité des photos en extérieures ont été prises là.

J’espère avoir rendu un bon hommage à Jacques Demy et je remercie encore une fois Émeline pour la prise de vue.

CorpsetGraphie

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Me revoilà avec un paquet de photos ! Cette fois-ci nous devions réaliser un projet avec une sculpture en scotch. J’ai collaboré avec Sara et Maud. Cette sculpture devait rentrer dans le thème du « corps » et de la « graphie » qui formait  le jeu de mots « chorégraphie ».
Nous avions comme idée de départ de créer un humain entier que nous mettrions en scène dans plusieurs décors. Alors que nous étions en train de faire le bras, Sara a remarqué que ça ressemblait beaucoup à une tête de dinosaure. Nous sommes donc partie sur cette idée. Nous l’avons réalisé et nous avons ensuite pris neuf photos correspondant au neuf lettres du mot « dinosaure ». Par exemple le dinosaure mis en scène avec un dos, pour le « D », ainsi de suite. Nous en avons tiré une petite publication que nous avons voulu graphique pour répondre au sujet.

Le camoufleur


 

Me revoilà pour un nouveau post ! Cette fois-ci j’ai collaboré avec Hélène pour un projet qui avait pour thème le camouflage. Nous avons tout de suite pensé à faire un film. Pour le réaliser nous nous sommes vu cinq ou six fois. Malgré qu’Hélène se plaigne qu’elle n’ai pas eu beaucoup de temps pendant les vacances à cause de ça (haha, tu est dénoncée Hélène) on a vraiment pris plaisir à le faire. Les faux raccords entre les scènes sont voulu, on s’est dit que, quitte à faire dans le burlesque, autant aller jusqu’au bout. Merci à Manon, Sirine et Roxane qui ont été d’une grande aide sur le tournage.

Bon visionnage :)

Une mini cabane originale !

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Alors voilà ! Désolé de ne rien avoir posté durant deux mois. En fait, entre temps j’ai fais un projet avec une amie de ma classe, mais c’est un projet en volume qui prend beauuucoup de place. Du coup, on l’a ramené en classe mais je le ramènerai pas chez moi avant un petit temps (je le laisse dans la salle d’art plastiques). Mais voilà enfin un nouveau projet ! Cette fois-ci, comme pour le nouveau petit chaperon rouge, j’ai collaboré avec Sara. On devait réaliser une « mini cabane originale ». Elle ne devait pas dépasser 30 cm. J’avoue qu’on a un peu triché. Une fois rétractée, elle ne dépasse pas 30 cm, mais quand on la déploie, elle prend plus de place ! Elle est composée de deux modules reliés par un pont qui peut se transformer en toboggan. Au début on voulait la remplir de coussins de toutes les couleurs. Sauf qu’il s’est avéré que ça ne faisait pas si bien. Pour faire plus léger, on a juste mis du rembourrage, qui donne la consistance d’un nuage, avec quelques coussins roses en plus ! Comme je trouve que la chose la plus importante d’une cabane est la balançoire, je voulais absolument qu’on en ai une. C’est une cabane toute en légèreté  plutôt destinée à passer du bon temps au calme dans un décor idéal, du moins, c’est comme ça que je la vois. On pourrait même imaginer qu’elle soit gonflable et qu’on puisse l’emmener en voyages. Les deux personnages sont là pour montrer l’échelle. Ils sont réalisés dans une matière très légère, la patarev. J’espère que ma cabane vous plait !